jeudi 17 février 2011

Pendant ce temps dans les écoles les enfants s'imposaient.... Forts de ce qu'on leur avait appris ils pistaient les lumières allumées dans les classes vides, les portes du préau d'accueil intérieur ne restaient plus ouvertes sur l'extérieur pour conserver la chaleur, les détritus de la cour de récréation n'avaient qu'à bien se tenir, les robinets ne coulaient plus (enfin presque plus) inutilement.

Pour que personne n'oublie ces gestes élémentaires, j'écrivais des petites consignes courtes bien en vue, sur les interrupteurs, près des portes "Pour la planète, pensez à éteindre les lumières" ou "un petit geste pour la planète, pensez à fermer les portes". Ces petits riens qui avaient sans doute le don d'agacer au début (je le sais, mais tant pis !) ont fini progressivement, je dis bien progressivement, à rentrer dans les esprits et prendre leur place.


Former les enfants à l'esprit neuf, sans idée préconçue, ouvert à tout et malléable est infiniment plus facile que de faire changer d'avis ou de façon d'agir ou de penser un adulte à l'esprit bien plus installé, avec des habitudes de vie bien ancrées. Un enfant a confiance en vous, vous croit facilement et agit dans le sens qu'on lui donne. C'est pour cela que nous comptons beaucoup sur les enfants pour faire changer les choses, les agissements de leurs parents. Ils ont un rôle de messagers et d'acteurs extrêmement important.


Il suffit de les entendre faire des remarques à leurs ainés, ou leurs semblables, sur un ton de reproche, car ils vivent leurs actes, savent pourquoi ils le font et pour qui. Ils sont meurtris quand ils sont témoins d'actes d'incivilité envers la planète et les hommes. Depuis 8 copines de CM1 se sont regroupées pour écrire elles aussi à travers leur blog ce qu'elles ressentaient et comment elles voyaient les choses.


Témoin ce petit poème que j'ai écrit à leur intention.... Un air poétique pour une muse qu'on appelle la Terre.

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